mercredi 30 mars 2011

Une interlude chez tonton Bruno!

Juste quelques images de la côte bretonne et du cimetière de bâteaux morts, visitée en compagnie de tonton Brubru.
J'ai déjà écrit les 4 derniers messages alors j'en ai marre et j'ai plus de temps car on repart demain matin tôt pour retourner (car nous sommes dans la belle-famille pour un spectacle de symphonie équestre...quessé ça??) en stop dans la forêt de Brocéliande où nos vélos nous attendent patiemment sous un gros sapin. J'ai passé suffisamment de temps sur l'ordine alors à la prochaine!!






Cette image de quessé que cé ça, c'est en fait des Pousse-pieds! ça se mange...

Moi et mes mains baladeuses...

J'ai pas pu résister à la tentation...

Chez le maître incontesté de la boulange-paysannière


Vous imaginez-vous notre chance? On lit pleins d'articles sur le ultimate-of-god fondateur de la paysannerie-boulangère (Oui toi qui a la main levé au fond? Oui c'est la même signification que la boulangerie-paysanne mais inversé (haaa vous êtes formidablement trognons quand vous me posez ce genre de question si naïvement charmante)) et tiens, on se dit pourquoi-t'y pas qu'on essaierait de le contacter (à ce moment on était chez Papa Tony en Toscane en Octobre je vous le rappelle) pour par tout hasard ptête bin aller faire une formation sur ce métier qui nous captive de plus en plus?!
Wow super méga trippant! Il nous parle sur skype (élément avant-gardiste supérieur de tout homme qui vit dans son temps et qui épouse son époque) et semble vivement intéressé à nous rencontrer! Exclamation à peine contenue de joie (Céline pas moi. Je suis de marbre comme l'impose ma condition de mec orgueilleux et au-dessus des affaires matérielles et émotionnelles exclusivement réservées au femelles humaines). Nous attendons avec impatience la rencontre. Nous nous forgeons mil et un scénario de notre échange avec le supreme-master-bread! He bien laissez moi vous dire que notre aventure chez Nicolas dépasse toutes nos attentes!
Non seulement ils (Nicolas et laetitia et Antonin et Siloué dit Bidou) nous accueillent à bras zouverts mais en plus du plusse nous invitent à coucher sous leur tendre chaumière à Le Rocher ou The Rock (ça sonne plus tape-à-l'oeil en anglais).
Tu veux tout connaître du secret ancestral de la boulange artisanale Bretonne? T'aimes le levain au ptit son (la coque du blé qui est abrasif infortunatly pour notre estomac intérieur délicat d'homme blanc mais qui, une fois pré-digéré par le levain est par magie druidique digestible)?
Comment concevoir ne serais-ce qu'une seule micro-seconde un parcours de vie sans trier son grain avec une vieille croûte de machine à l'ancienne qui, tel nos aînés, ont bien des choses à nous raconter?
Tu peux pas te passer une minute du four à bois à l'ancienne (le feu est allumé à l'intérieur même du four pour un goût unique à l'essence de bois!)?
Tu peux difficilement imaginer ta vie sans une croix celtique dans ton jardin pour te protéger des gnomes des forêts millénaires de la Brocéliande?
Tu tremble à l'idée paniquée d'un simple instant privée du privilège sacré de frôler des moutons noir et blanc et d'un agneau qui coure après les poules? He bien viens chez Nick-the-divinity-of-panification!
Il nous apprend patiemment l'art de touiller la farine pour bien la mélanger et lui donner un peu de chaleur. Céline met les mains à la particule blanche cassée et sèche pour vitaliser en énergie purificatrice la pâte en devenir.
Sans oublier l'étape trop souvent mise de côté par les boulangers conventionnels; le mélange doucereux de la mixture pour bien intégrer chaque atome de blé avec son élément eau à triple osmose inversée (je niaise pas). Il est important de prendre le temps nécessaire pour permettre aux glutens d 'ingérer, à son rythme, l'eau.
Ensuite vient les rabats de la pâte (après un repos bien mérité. Ouais car je voudrais bien vous y voir vous!) pour donner de la tonicité, c'est-à-dire une bonne élasticité liée à une expansion de la pâte. Pour ce faire, il est recommandé de tapoter la pâte d'une sensuelle manière. Des caresses sur cette peau molle qui nous rappelle étrangement les fesses de la Castafiore (Trademark de Nicolas).
Nous passons suivamment au façonnage et à la création d'une petite boule d'amour!
l'apposition du tapon de pâte dans les paniers pour la levée. Parallèlement, nous allumons le feu dans le four et attendons que les briques redistribuent une chaleur équivalente à environ 400°C.


Ne pas oublier d'allumer son feu avec une cigarette au bec comme le prouve notre creator-of-divine-grains!
Nous enfournons nos petiots encore mous, après une incision celtique habile du prophète-poète-froment, pour les défourner (après le groupe métal ENFOURNATION, voici DEFOURNATION!) et les entendre croustiller, un frétillement signe de bonne cuisson. On enlève les braises qui s'acharnent sur le cul du pain et voilà!!

On termine évidemment sur un cliché à table après une goinfrerie de galettes bretonnes-cochonailles! On ne défait pas les bonnes habitudes!
Voilà folks! On repart à l'aventure avec notre tournée de la Bretagne pour le mois d'Avril!

Dans la série des images de pur bonheur!

Quoi!? Ces images ne sont pas encore sur vos fonds d'écran!!?? C'est tellement un concentré de bonheur qu'il m'est quasi insupportable de les contempler plus de quelques secondes sans larmoyer comme l'agneau de Dieu que je suis.
Quoi!? Pas encore en fond d'écran au moment où vous lisez ces lignes!? Vous êtes vraiment sans émotions! Cessez de résister!
Si cette dernière ne vous a pas convaincu (bande de durs à cuir), je veux bien être pendu par les bourses! Le ciel m'en garde, je pleure à chaudes larmes juste à imaginer ces milliers de fonds d'écran emplis d'amour, de NOTRE amour! Pour des commentaires débordant de joie, écrivez à amour@ghislainetcéline.com

Dans la série des looks surprenants et inventifs!

On ne peut que siffler pantoisement et benoîtement devant une parure si réellement et outrageusement cool. Je suis un professionnel, ne tentez jamais de m'imiter.

Un rajout que j'eusse oublié

Voici les mignonnes Prune et Paprika (the (ou ze pour les franchouillards) two P), filles de Pierre Tranchant qui, malencontreusement, ne furent point présentes lors de notre premier passage. Elles interprètent, vous l'aurez deviné tellement ça crève les yeux, la célèbre danse de feu Michael Jackson, l'idole d'une nouvelle génération. Même moi je me surprends à chantonner doucement ses mélodies à temps perdu.
Et la petite famille (les chèvres n'étant pas incluses. Et toi non plus le bouc)vautrée dans le foin et heureuse qui comme une jouvencelle découvrant pour la première fois les attributs masculins et ne sachant, malgré les innombrables soirées-discussions avec ses copines, qu'en faire mais émerveillée tout de même par cet inconnu fébrilement attendu, quelques fois craint. Nous découvrons donc Charline, l'amoureuse de Pierre qui n'apparaissait pas dans le message précédent. Je n'ai aucune excuse pour cet oubli impardonnable sinon les mêmes que cette jouvencelle citée plus haut.