jeudi 20 janvier 2011

On partage notre Grèce


Avec un effort de perspicacité, vous aurez, la bouche ahurie et un filet de salive, salué le retour en pompe des accents!! Je sais, c'était difficile voir angoissant de lire ces si poétiques résumés sans aucuns repères accentueux. L'horreur et la peur ancestrale d'un monde sans ces petits traits qui, sans prétention, ravivent notre specificité dans une globalité aseptisée sont désormais étouffées par les caresses de mes doigts écrivains sur ce clavier, Ô clavier tant espéré, francophone.
Ok. Cé quoi là? On s'pète la broue pour impressionner la galerie? J'vas-tu gagner un prix littéraire décerné par notre gouverneur général du Canaya que-j'sais-même-pas-son-nom pour mon envolée lyrique? Yé-tu fendant l'québécois? Y s'prend pour qui le colon? Hey merci de me remettre à ma place de vassal de la couronne d'angleterre. Mes excuses à la Reine et à Dieu.
Donc comme je disais, les beaux-parents dont voici un exemple:
sont venus nous rejoindre à Athenes pour une petite semaine de détente suprême. Céline de tonitruer, éructant le gyros à la viande douteuse recomposée du restaurant d'en-face-de-celui-conseillé-par-Lonely-Planet: "La Grèce cé pas jusse pour moé, faut j'la partage en 4!" fin de la citation. Athenes c'est pas incroyable et on visite en une journée les quelques attractions qu'on se dit que-faut-que-j'le-visite-pendant-qu'chus-dans-l'boutte. Quand tu penses visiter le théâtre chose et le parthénon chose sinon tout de suite?


Je cite un collègue de travail de beau-papa Phillipe: "Des vieilles pierres c'est des vieilles pierres." Plus je médite sur cette philosophie, plus je réalise l'amplitude de nos erreurs civilisationnelles et la place impromptue de nos croyances dans l'architecture déitique. Quessé ça veut dire? Demandez à Céline car moi j'en ai foutre pas d'idée. La force brute c'est moi, le cerveau c'est elle.
J'écoute du blackmétal bien défonce en écrivant ces lignes.
Outre cette grande ville historique, nous roulons vers le sud du Peloponnèse vers la plusse belle partie de la Grèce au monde! Le moteur nous rappelle tout l'effort que nous aurions eu à fournir pour traverser ces montagnes abruptes, sans pitié pour mes mollets en formation. Ils se découpent (mes mollets) mais bon, ils prennent pas le volume tant rêvé, tant supplié...
Malheureusement, et les plus sensibles d'entre vous l'aurions probablement sentit, j'aurions pogné une grippe bien virile qui m'aurions assommé pour toute la durée du voyage... Une toux sèche et des nuits blanches dans la voiture. Tellement épuisé que je dormais partout où une surface plane apparaissait...

Non Phillipe n'était pas malade mais il en profitait tout de même pour pieuter quand les femmes lui en laissent le loisir.
J'étais d'une humeur sanguinaire alors j'ai refusé de regarder l'appareil photo. Même attitude envers les grillades et mes pauvres compatriotes... Je ne mérite que le tutoiement...
Sinon, petite balade dans les Gorges de Vyros où nous voyons Céline se rendre compte qu'elle est courte sur jambes malgré le fait que je le lui rappelle souvent.

Du camping sauvage (nous incitons Régine et Phillipe à l'illégalité! Mouahahaha) sur le bord de mer. En voyant les matelas de sol enroulés sur des billots de bois vous vous dites surement: "Ont-ils couchés enroulés eux aussi autour de ces billots de bois?"
Oui car les petites rocailles du sol étaient incomfortables.
Vous voyez ces villages qui ressemblent à des fortifications. Dans l'temps, il y avait plusieurs clans rivaux alors ils construisaient des maisons-tours pour se protéger contre d'éventuelles attaques. Est-ce qu'il déconne encore ou est-ce une vérité historique?

Je vous laisse sur des images inspirantes. Ne regardez pas par votre fenêtre, ça détruirait l'enchantement...


Et comme toute bonne chose à une bonne fin, me voici redevenue l'homme séduisant et pilositairement abondant! Vous pouvez recommencer à me vouvoyer!
Et non, je ne suis pas drogué sur cette photo. Pari perdu.
Alors, comme j'étais toujours malade lors de notre rendez-vous avec Carine et Anael, qui venaient nous rejoindre pour un tour de la Crête, nous avons du leur chier din bras (les abandonnés lâchement). Nous sommes retourner à Sunshine House pour 3 jours de repos. Mais comme la santé ne revenait pas, nous avons pris la dure décision de revenir en France... Un reste de Janvier bien tranquille à profiter de la Famille Richard et Février appportera de nouvelles aventures les ami(e)s!

2 commentaires:

  1. Ah! Ghyslain, quel bonheur tu me fais ici dans la froidure je lis ta folie et j'adore. Ta parlure, ton humour, tes réflexions sur vos différences de perception, un pur délice. Viens me chercher!!!! Je vous embrasse tout deux et amour!

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  2. tu es sur le bon chemin pour la barbe.... plus que 500jours et tu me bats!!!!

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