vendredi 13 août 2010

La route des champions

Les champions, vous l'aurez deviné, c'est nous.
On a eu quelques bornes très sans dénivelé, mais maintenant et à partir de dorénavant c'est terminé. On voit les alpes venir à nous et on s'excite! Non mais j'veux dire c'est trop top! C'est la chance de ma vie d'augmenter de façon significative le volume de mes mollets! Fini le temps où on me surnommait jambes de poulet. En tout cas, on s'en reparle.
Donc pour se rendre à la prochaine ferme, notre dernière en France, nous avons quelques jours de vélo alors ça veut dire qu'on (en fait que JE) va devoir cogner aux portes pour le couchage. C'est excitant car tu sais jamais sur quoi tu vas tomber mais c'est aussi inquiétant (même si je suis mec et que je ne ressens aucunes émotions) car on doit affronter des réactions pas toujours positives. Notre première nuit, y a ce mec richie rich en vacances qui nous accueille de façon admirablement désintéressée mais on a droit à un beau lac et leur musique pop dance de bourgebanlieusard...
Un super col s'ensuivit (1050 mètres avec 800 de dénivelé) et avec le soleil on a bien failli s'évanouir...malgré mes super mollets, mes jambes tremblaient de désespoir rendu en haut. JE CAPOTAIS! Céline demeurait plus stoïque. Brave poupoune ;)
En passant par la Palude sur Verdon, Céline se rappelle qu'un woof host se trouve sur notre chemin et donc on le contact et fort sympa, le Jean-Marc nous amène sur un coin de son exploitation, sur le bord d'une rivière glaciale (dans laquelle nous allons devoir nous laver). Nous passons une journée de congé là. C'est bucolique! (voilà un mot que j'adore imbriquer dans mon commentaire) Si on pouvait, je crois qu'on ne partirait jamais de cet endroit. Mais on le fait tout de même...
On passe par les Gorges du Verdon dont voici un petit aperçu:
Donc tout va bien cette journée-là car c'est magnifique, les oiseaux sont beaux et mes mollets se musclent et en plus on descend non-stop vers la mer! Mais comme on attend trop pour se trouver un endroit où pieuter, on se retrouve trop prêt de Nice (mais qu'est-ce qu'on aimerait s'éviter cette pénible épreuve) et donc les gens sont barricadés derrière du béton et du métal et ils deviennent de plus en plus frileux avec les étrangers...et probablement entre eux aussi...On essuie deux refus catégoriques mais une vieille dame nous accepte un peu limite finalement. Elle nous avertit que son mari n'aime par qu'on soit sur son jardin. On dort by the road avec la crainte que le bonhomme vienne nous dire de crisser notre camp. Le lendemain, la dame s'excuse de son comportement car elle a peur et que son mari, en fait, est mort. On s'en doutait fortement mais c'est sympa de sa part. Céline retient avec peine une larme pour cette dame seule entourée d'osties de touristes imbéciles (scusez la vulgarité mais si vous les voyiez...).
Nous voici donc dans Nice tant redoutée! Y a tout de même une piste cyclable qui parcourt le bord de mer. Nous sommes entourés de pitounes et pitons qui font leur jogging. Le culte du corps est très marqué ici. On se rince l'oeil et on va downtown historique. On réussit à sortir de la ville et ses horribles et industrielles banlieues pour enfin être de retour dans les montagnes!
On stoppe à l'Escarène après un petit col car y a un autre méga col de ouf qui nous attends et on est déjà fatigués...y a pas de camping et les gens on pas de terrain car on est en montagne. Finalement, y a un mec qui nous conseil de prendre le train qui passe en-dessous du méga col de ouf et qui nous amène à Sospel où il y a un camping. Après réflexions ensanglantées, on se rend à la gare (mon genoux est sensible et tout le monde nous avertit que ce col est vraiment terrible à cause de ses pentes à 15%) et le mec qui s'occupe de cette gare perdu nous invite à coucher sur son terrain, celui-ci étant juste à côté de la gare en question. On accepte! Hey quand on te l'offre!
Rendu à Sospel (et y avait pas que nous dans le train comme cyclistes. Y en a plusieurs comme nous qui ont flanchés...mon orgueil démesuré est rassuré), on se pointe directement au camping et on foère toute la journée!
Et après une bonne journée de grimpe ensoleillée, nous arrivons chez Claudie et Christoph! à suivre...

3 commentaires:

  1. Z'avez pas bien regardé dans les bateaux sur le Verdon ! On y était quand vous avez pris la photo :-o J'avoue, un dimanche d'août il y a quelques bateaux, pédalos et canoës à scruter...

    RépondreSupprimer
  2. Sospel - l'Escarene - Tende - Saorge - Breil sur Roya... faut rentrer dans les eglises ma chere Celine!!!! Et tu vas pas me demander pkoi j;espere!!! l'Italie est en vue comme je comprend la route.... attention au tunnel a la frontiere au dessus de Tende, c;etait pas coton deja en voiture!!!!! Pedalez bien et cramponnez vous pour le col entre Sospel et Breil.... Les lacets des virages... c'est comme des escaliers!!!!! Surement plus drole a descendre qu'a monter - Et si je mesouviens bien d'une aventure du cote de la cote ouest.... TI ghis tu est INSTAMENT PRIE DE TCHEQUER les BRAKES de RIIIIIIIIIIIIIC

    RépondreSupprimer
  3. Merci Denis pour tes bons conseils!!! J'vais essayée de trouver un temps pour visiter ces églises mais pour l' instant je suis plus attirée par les superbes montagnes environnantes donc randos avec bivouac prévues pour ce week-end!!

    RépondreSupprimer